Par Zake Allam
19/04/2025
Manne pour la transition énergétique pour les uns, pari irresponsable pour les autres, l'extraction minière sous-marine n'est pas encore une réalité commerciale
mais l'année 2025 pourrait marquer un tournant, avec une première demande d'exploitation par la société canadienne The Metals Company.
Les fonds marins abritent trois sources de métaux qui ont pris des milliers, voire des millions d'années, pour se former.
- Les nodules polymétalliques sont des galets de la taille d'une pomme de terre qui résultent de la lente précipitation de minéraux autour de fragments tels que des dents de requins
Présents à des profondeurs de 4.000 à 6.000 mètres, particulièrement dans la zone de Clarion-Clipperton dans le Pacifique, ils contiennent principalement manganèse, fer, cobalt, cuivre et nickel.
Les partisans de l'exploitation minière arguent que récupérer les nodules posés sur le fond n'implique pas d'avaler et de réduire en poussière des montagnes, comme dans les mines terrestres.
Perdant patience, l'entreprise canadienne The Metals Company (TMC) a déposé mardi auprès des Etats-Unis une demande de permis d'exploitation commerciale dans la zone de Clarion-Clipperton,
Donald Trump a en effet ouvert par décret la possibilité d'autoriser unilatéralement des entreprises à exploiter les nodules hors des eaux américaines, dans les eaux internationales.
Toute nouvelle concernant l'affaire sera publiée ici, merci.